Trois jours en brousse #2
Après une nuit plus ou moins réparatrice, nous avons pris un petit déjeuner un peu spartiate (lait en poudre avec chocolat ou café, baguette toute molle, margarine et confiture d'abricots) et rangé nos affaires.
Une panne de réveil (7h du mat au lieu de 6h30) nous a fait manquer le début de la messe dominicale dans le petit village de la Foa.
Il y avait foule...De nombreux fidèles étaient dehors à l'ombre des palmiers, et les femmes étaient vêtues de leurs plus beaux atours. C'était jour de fête : deux baptêmes d'adulte et confirmations de jeunes, en présence de l'évêque. La messe était joyeuse tout en étant priante. Les chants étaient connus mais avec une mélodie typique du Pacifique. C'était très beau !
Remarquez la hauteur des trois palmiers. Thibault embrasse celui du centre, Hugues et Alix passent juste devant !
Nous avons quitté ce petit village non sans être passé au Casino du coin faire nos provisions pour le déjeuner, de l'autre côté de l'île, sur la côte Est.
Notre route grimpait dans la montagne traversant une forêt tropicale primaire luxuriante. Ce n'était qu'un foisonnement de vert avec des bambous d'une taille impressionnante et des fougères arborescentes tout droit sorties de Jurassic Park !
L'arrivée au col nous dévoile des montagnes mangées par les mines de nickel. Le nickel est la principale ressource de Nouvelle Calédonie. Les mines à ciel ouvert mettent à nue les montagnes et font apparaître la terre rouge qui contraste avec le vert de la végétation et le bleu du lagon.
Le village de Houaïlouau bord du lagon fût le cadre de notre halte pique-nique/déjeuner. D'un côté la rivière, de l'autre une petite église. Détail amusant, le courant était à l'envers, comme si l'eau de la rivière "remontait". C'était marée montante !
Nous reprenons notre route pour revenir vers la côte Ouest, "fermer la boucle" ! Nous retrouvons la forêt et les mines. Il ne fait pas très beau et la lumière manque, mais le panorama en haut du < Col des Roussettes (elles pullulent par ici...) est grandiose.
Une petite balade s'impose. Nous marchons pendant deux heures sur une piste, au rythme des "quand est-ce qu'on arrive...j'ai faim...je suis fatigué...". On a passé la plus grande partie de la journée dans la voiture, et se dégourdir un peu les jambes avant la nuit ne peut faire que du bien.
On est arrivé juste à temps au camping de la plage de Poé pour le coucher du soleil.
A demain pour la suite et fin de notre aventure broussarde !