8 février-Rotorua
La région est située sur une faille géologique et la zone d’activité est une des plus importante au monde ! Tout fume, bouillonne, gargouille autour de nous et il faut faire attention où l’on met les pieds ! Même pour une pause pipi ! Toujours cette odeur d’œuf pourri qui plane dans les airs et dans le camping-car, lorsque nous laissons la porte ouverte !
Le parc de Wai-O-Tapu ouvre, nous sommes déjà là ! Etant parmi les premiers, nous sommes donc seuls ou presque, à déambuler entre tous ces cratères, bains bouillonnants et lacs acides.
Les couleurs sont superbes… surtout le dernier lac de cratère…comme si une centaine de Stabylo fluo y avait été déversé… Cette couleur surprenante est due au cyanure ! Nous avons l’impression d’être dans un autre monde, une autre planète.
L’heure tourne et nous devons reprendre notre moyen de locomotion afin d’aller voir la mise en action d’un geyser. Pour cela, le guide verse du savon (un poids précis…oublié…), ce qui active la pression de l’air sur l’eau à 175° et la fait jaillir ainsi …pendant 45 min !
Il y a beaucoup de monde…et à la fin du spectacle ce dernier va visiter le parc…que nous venons de quitter…bien contents de ne pas être avec la foule !
Nous partons voir le deuxième grand parc géologique de Rotorua (il y en a plein d’autres qui sont surtout des réserves maoris…car toute la région n’est que phénomènes géothermiques) : La première partie est surtout consacrée à la culture maoris. Nous nous rendons compte que la culture kanak de Nouvelle Calédonie a beaucoup de similitude avec cette dernière.
Le guide maoris est difficilement compréhensible. Nous le quittons donc rapidement et partons de notre côté pour regarder un spectacle de danse traditionnelle, dont le célèbre Haka !
Pause déjeuner, puis l’on se sépare pour visiter des endroits d’intérêts divers et variés.
Il y a quelques années, nous avons acheté des talkies-walkies de la marque Motorola très pratiques lorsque nous sommes séparés dans des endroits où la foule nous entoure : pélerinage, visite de parc, rando…Nous pouvons donc être en relation sans pour autant utiliser nos mobiles (les enfants n’en ont pas…encore…). Nous les emportons partout, et ils fonctionnent jusqu’à 4 km de distance ! (je vous en reparlerai plus tard).
Géologiquement, ce parc est moins intéressant que l’autre, mais il possède deux geysers naturels qui explosent deux fois par heure, et jusqu’à une hauteur de 20 m parfois.
Le spectacle est très beau, même s’il a fallu attendre une bonne demi-heure !
Nous quittons Rotorua et ses merveilles de la nature et filons vers Cambridge, pays de l’élevage des chevaux de course.
Nous voulons dormir une dernière fois « à la sauvage », mais les champs clos et les propriétés privées se succèdent, sans trouver un seul tout petit endroit pour la nuit. Nous dormirons donc dans un camping au bord d’un lac.