Les Grandes Serres du Jardin des Plantes
...Nous reprenons les quais vers le Jardin des Plantes. Passage devant le magnifique mur de moucharabiehs de l'Institut du Monde Arabe. Il vient de réouvrir...bien envie d'aller faire un tour.
Le Vélib, c'est bien, mais lorsqu'il faut le rendre...ce n'est pas toujours évident...les bornes autour du parc sont toutes complètes. (la proximité des universités y est pour beaucoup). Certains auront de la chance, d'autres devront aller loin pour rendre leur deux-roues !
Beaucoup de promeneurs en cette fin d'après-midi : qu'ils se baladent ou qu'ils se chauffent aux derniers rayons du pâle soleil d'hiver.
Les trois serres ont chacune leur thème : la forêt tropicale et les plantes des zones arides, celle de Nouvelle-Calédonie, et l'évolution des plantes à travers les âges. Le ticket d'entrée est valable pour les trois. Je laisse les pass d'entrée des deux retardataires aux caissières et m'engouffre à travers le sas de protection. La chaleur est douce, pas étouffante comme le souvenir que j'en avais en Nouvelle Calédonie.
Mais la végétation est exhubérante. Manque plus que le bruit des oiseaux...
Les bananiers ne sont pas aussi hauts dans les plantations, car dès qu'ils ont donné leur régime, on coupe la tige. Ceux-ci portent leurs fruits.. de magnifiques plantes parasites que l'on trouve sur les gros banians de là-bas.
Deuxième serre, celle qui nous intéresse le plus : La Nouvelle Calédonie.
Déception...on reconnait certes certaines plantes, on en découvre d'autres, mais cette serre n'est pas exhubérante.
La dernière est sur le thème de l'évolution de la plante : mousses, lichens, jonc, sortes de papyrus et surtout fougères.
La finesse et la légèreté de ces pousses me fascinent. Elles sont gracieuses et aériennes. On dirait des petits escargots prêts à se déployer.
Nous sortons des serres, l'air est beaucoup plus frais. D'un rentre en vélo, d'autres en métro.
Belle journée, encore une découverte de la richesse de cette ville, lorsqu'on la découvre en touriste !