Chronique d'une terrasse #3
Chaque fin d'après midi, lorsque je vois s'obscucir le ciel
Je me dis que je vais échapper à la corvée d'arrosage...mais on regarde les éclairs, entend le tonnerre...et rien....
Le ballet des arrosoirs, la pensée quotidienne pour grand père lorsqu'il arrosait ses géraniums chaque soir, lorsque l'orage passait sur le village "il suit l'Arroux ! il ne sera pas pour nous".
Malgré tout, une petite ondéede temps à autre booste mes plantations...
La pluie n'arrête pas les ouvriers qui ont achevé de couvrir l'étage. On dirait un jeu de lego.
Le plus frèle souffre de la rouille. Pas bien grave...j'enlève les feuilles abimées. Son petit voisin explose aussi. Il faudra le remporter dans quelques semaines.
L'hibiscus est parti à la poubelle. (ceux du bac en bas de l'immeuble sont aussi envahis et vont sans doute subir le même sort) Nous partirons chercher d'autres arbres et plantes en fin de journée près de l'aéroport...
L'aménagement n'est pas fini :
- ajouter encore un peu de gravier,
- acheter des tables de salle à manger en métal fushia et gris (sans doute un achat chez Fermob...faire comme les japonais : tout payer en détaxe...)
- faire faire une table basse au menuisier ou rapporter l'autre de France (deux copines arrivent cet été avec chacune leur container !)
- tendre de grandes toiles pour nous protéger du soleil et ainsi profiter un peu plus de la terrasse...
Car étant en hauteur, les moustiques sont rares, le petit vent omniprésent et la vue toujours aussi impressionnante.