Dans le Nord : Kafolo et le parc de la Comoé
Nous sommes arrivés la veille au soir au Kafolo Safari Lodge. Mauvaise nuit : le groupe électrogène qui fournit l'électricité, pour la clim ou le ventilateur (34° la nuit...) arrête de fonctionner à minuit. Chaleur étouffante et moustiques car il a fallu ouvrir la porte de la chambre qui donne dehors pour faire des courants d'air...Après une discussion avec le gérant, le groupe fonctionnera toute la nuit....
Le parc de la Comoé était connu en Côte d'Ivoire pour l'abondance de son gibier : cobes, antilopes, éléphants, crocos, hippos, lion et même girafes. C'était aussi une réserve de chasse très prisée des amateurs. La crise est passée, le gibier a été mangé dans sa presque totalité...
Nous partons tôt, à la fraîche. La piste qui entre dans le parc est juste à la sortie de l'hôtel. Le paysage est très vert. Les premiers orages de la saison des pluies ont fait repousser l'herbe après les feux de brousse. Mes copains retrouvent les paysages du Cameroun : la savane arborée. Notre chauffeur et notre guide scrutent les alentours à la recherche de troupeaux. Nous voyons des bêtes au loin : des tâches marron clair qui partent se cacher dans les fourrés.
Un passage un peu plus délicat...la piste est inondée. La voiture s'embourbe...
L'autre 4x4 s'embourbe aussi...les hommes sortent donc le treuil mécanique. Pendant une grosse demi-heure, nous les voyons évoluer et nous en profitons pour admirer le paysage.
Nous repartons enfin et contournons le parc pour y accéder par une autre piste. Mais cette dernière traverse une partie moins fréquentée par les animaux. Nous sentons la chaleur augmenter. L'air est sec et chaud.
Les paysages alternent : savane arborée, forêt touffue, sous-bois (on dirait nos bois au printemps).
C'est une vraie traque pour trouver la moindre silhouette. J'aperçois soudain des oreilles qui se lèvent à notre arrivée, loin dans les fourrés. Juste le temps de sortir de la voiture pour voir les antilopes bondir hors de notre vue. Se seront là les seuls animaux que nous verrons...
Puis notre chauffeur nous conduit vers la rivière. Là où nous apercevrons des hippo. Il fait une chaleur caniculaire...
Pas d'hippo non plus, mais une nuée de taons vampires. Nous le savions...nous étions en pantalon, mais ces sales bestioles piquent même à travers le lin, trop léger. Mais aussi sur les parties non protégée dont le visage...et voilà ce que cela donne le lendemain une piqûre à la tempe ...(deux jours de cortisone, j'ai retrouvé mon oeil et mes rides)
Nous rentrons pour déjeuner et passons l'après-midi dans une torpeur toute méditérannéenne...(pas de clim, ni de ventilateur, pas de vent et une piscine verte avec des grenouilles...)