Sur la piste : Kafolo-Tortiya
Après une nuit ENTIERE passée à la fraîche grâce à la clim, nous repartons vers d'autres cieux, toujours par la piste. Nous devons rejoindre des amis pour l'étape du soir à Tortiya : petit village connu pour ses anciennes mines de diamant. (je n'arrive jamais à me souvenir du nom, j'ai donc pensé à l'omelette espagnole, et quand il s'agit de bouffe...je suis toujours là).
Encore quelques photos du superbe flamboyant et des paons, fort bruyants, du jardin.
Nous reprendons la même piste jusqu'à Kong. Les anacardes (ou noix de cajou) sèchent au bord de la route. Nous achetons des mangues. Nous voyons PLEIN de vaches !
Pause déjeuner dans un endroit fort agréable, sous d'immenses arbres. Je dois dire que mon chauffeur est un vrai pro pour nous dégoter L'EMPLACEMENT IDEAL pour un pique-nique. Les villageois passent en moto tout prêt, sans même nous remarquer. Les piétons (et ils sont nombreux sur ces pistes) s'arrêtent intrigués, nous observent, puis repartent...
Nous reprenons la route, quittons la latérite pour quelques kilomètres d'asphalte. Fenêtres closes, clim en route. Le revêtement est impeccable. Ce qui est étonnant au vu du nombre de camions surchargés qui empruntent cet axe quotidiennement.
Même si l'on va un peu plus vite, j'arrive quand même à capter des instants de vie : lavandières (se sont des femmes Peul reconnaissables à leur tuniques colorées), vendeuses d'Igname, maquis au nom qui "accroche".
Pause technique dans le dernier village avant de reprendre la piste. Pendant que ma copine achète de l'eau et de l'aspirine, je balade mon oeil numérique autour de moi, sans sortir de la voiture...Il y a toujours quelque chose à voir, cela grouille de vie, de couleur, d'odeur...
Il y en a qui arrive quand même à dormir !
C'est au tour de la voiture de faire le plein de liquide dans la station escence, juste en face de l'église et de sa manifique allée de flamboyants.
Nous quittons le village par une piste difficile à trouver...les explications sont souvent contradictoires et incompréhensibles. Mais grâce à la topographe efficace, boussole à la main, le long ruban rouge est de nouveau là : fenêtre ouverte, vent et poussière dans les cheveux : Bridget Jones !
Nous traversons la rivière du Bandana qui a donné son nom à un rallye auto célèbre dans le pays.
Nous sommes admiratifs, car ces véhicules roulent encore et sont tout terrain. On se demande comment ils arrivent à emprunter ces pistes dont certains passages sont "délicats".
Encore quelques kilomètres, nous arriverons dans un havre de paix et retrouverons nos amis.