Virée quotidienne
Pendant qu'une grosse tempête de neige paralyse l'Est du pays, le soleil est toujours au rendez-vous ici. A croire que je ne connaîtrais jamais l'hiver canadien. (sauf si l'on décide de partir vers l'Est et de se rapprocher de l'Europe)
N'étant pas une grande sportive, le meilleur moyen pour entretenir ma forme (et avec l'âge, cela devient de plus en plus difficile) est de partir marcher une petite heure chaque jour. Je ne vais pas très loin, du côté de la rivière.
La neige a presque totalement fondu. Il reste néanmoins quelques plaques ici et là et un peu plus à l'ombre.Le vent glacial et puisant me rappelle le mistral en hiver : même lumière, même ciel bleu. Il ne doit pas faire très beau en montagne.
Je traverse la rivière et remonte de l'autre côté pour profiter du soleil et de la vue.
J'en profite pour faire provision de pommes pour démarrer mon feu de cheminée, admirer certaines maisons qui doivent avoir une vue extraordinaire, me saouler de vent et surtout de soleil.
Je dois redescendre vers la rivière, mais ne suis pas chaussée en conséquence. N'ayant aucune envie de marcher le long du boulevard bruyant et pollué, j'entame donc la descente comme une mamie. La neige a durci et s'est transformée en véritable patinoire.
Une fois sur un plancher un peu plus sec (le plus difficile est la traversée de certaines rues complètement verglacées. La neige fond pendant la journée laissant de grandes flaques qui gèlent la nuit)
Je retrouve ma rivière qui n'est plus figée, (pendant les vacances de Noël, elle était complètement gelée. Une famille riveraine jouait au hockey dessus...) ses jolies maison qui la bordent.
Je remonte la colline, traverse le parc à chien en louvoyant entre les plaques de glaces (pas les crottes...les canadiens ramassent les déjections de leur pet !), m'étonne de cette maison tout en bois type "3 petits cochons".
Cette balade de presque deux heures finalement a aiguisé mon appétit. Le poisson à la florentine m'attend.